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Le Haut Atlas occidental
 

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Il y a peu encore, j’effectuais un circuit aventure alliant 4x4, quad et VTT sur des pistes peu connues et guère fréquentées du Haut Atlas Occidental ("trekking au Maroc"): de passage dans des villages berbères hors du temps, on nous a affirmé être les seconds Européens à être passés par là (le premier étant vraisemblablement Jacques Gandini qui publie des guides spécialisés sur les pistes du Maroc !). Les enfants au lieu de nous harceler fuyaient à notre approche, et les femmes au lieu de se cacher venaient vers nous, curieuses et stupéfaites. Le Maroc à l’envers ? Non, le vrai Maroc !

Dans un village haut perché où j’emmenais quelques clients en randonnée pédestre légère (trekking au Maroc), l’instituteur, parachuté de Casablanca, désespérait d’être muté ailleurs depuis 7 ans et ne voulait plus nous laisser partir après un thé improvisé : il maniait plusieurs langues étrangères et aurait souhaité pouvoir converser avec nous pendant plusieurs jours. Nous aurions été hébergés à l’école, pas de problème ! Nous étions ses premiers visiteurs étrangers de son mandat !

Car c’est bien cela que le Haut Atlas occidental a à offrir : c’est son authenticité. Aucune agence, aucun guide de voyage ne parle, ne décrit, ne commercialise cette vaste région. Les trekkers vont tous au Toubkal, véritable autoroute de la randonnée pédestre et du trek au Maroc. Même les riads de Taroudant ignorent les possibilités qu’offre notre montagne, les guides de montagne locaux sont inexistants ou à fuir.

Même si le bitume et le béton progressent, l’âne reste encore le mode de transport numéro un. Les familles berbères vivent encore pour la plupart comme il y a cent ans et le tracteur peine à pénétrer ces parcelles étroites et suspendues.

Avec plusieurs sommets à plus de 3500 mètres, le Haut Atlas occidental n’a rien à envier à la région du Toubkal ou du Mgoun. Les paysages sont spectaculaires, curieusement fort diversifiés d’une vallée à l’autre, tout comme les dénivelés ne sont pas piqués des vers pour ceux qui aiment randonner…

Du fait de son relatif isolement et de l’absence de publicité en-dehors de la nôtre ( !), les seuls personnes que vous rencontrerez seront normalement les berbères du cru !

L’intérêt supplémentaire de ce côté sud du Haut Atlas réside dans l’omniprésence de l’eau. Abondance des cultures, diversité des plantations (palmiers, arganiers, oliviers, amandiers, noyers, caroubiers, chênes verts…), mais aussi multiplicité des points de baignade dans des cadres toujours enchanteurs (cascades, sources, vasques, biefs, canaux d’irrigation…).

Une heure trente après votre descente de l’avion à Agadir, vous grimpez dans notre haute vallée verdoyante et découvrez des paysages poignants, bucoliques à souhait, le plus souvent impressionnants, où s’égrènent de nombreux villages berbères encore faits de terre et de pierres, à l’architecture typique.

J’y suis allé par hasard en 2005, j’ai vu, j’ai été vaincu et convaincu par la beauté, la simplicité et l’authenticité des lieux. Au point de changer de vie, d’épouser une jeune fille berbère et d’oser développer notre maison d’hôtes pour le moins originale, vous verrez.

Une constante dans l’appréciation de nos clients : « on aurait dû prévoir de rester plus longtemps, on reviendra ». Pas pour rien que j’y ai élu domicile… Il devait bien y avoir de solides raison, non ? Ben, alors CQFD !